Le Chili… que dire ? Attention, cela risque d’être un peu long !!

Mon plan de base était de descendre jusqu’à Ushuaia en passant par la côte Est de l’argentine mais les rencontres ont fait que je me suis retrouvée le 17 décembre 2016 au Chili pour passer les fêtes de fin d’année. A la base, j’imaginais passer 6 semaines au Chili et finalement je suis restée 71 jours dans ce pays, presque 2 mois et demi. Le Chili aura été le coup de cœur que je n’imaginais pas, j’ai adoré ce pays avec ses paysages somptueux et surtout les chiliens qui sont si gentils.

Côté Politique, tout n’est pas toujours simple, comme partout… Des années de dictature qui ont marqué les esprits, notamment des anciens et puis actuellement, comme tout pays développé, on retrouve majoritairement les mêmes problèmes qu’en France notamment sur le sujet de l’immigration car étant certainement le pays le plus développé d’Amérique du Sud, il y a une immigration importante de péruviens, boliviens et colombiens. Cela entraîne un racisme qui à quelques occasions m’a écœurée (moi qui arrivait de Bolivie et qui avait tant souffert de voir autant de pauvreté…). Le pays connait également de graves problèmes avec l’intégration des mapuches, indigènes se trouvant majoritairement au centre du pays. Et puis d’après ce qu’on m’a expliqué, les précédents gouvernements de gauche ont échoué, ceux de droite aussi, les gens ne savent plus pour qui voter… ça vous rappelle quelque chose ?

Côté Sécurité, on retrouve ici les standards européens de sécurité mais cela n’empêche pas que la vigilance doive rester maximale car en tant que touristes, on est toujours une cible privilégiée pour les voleurs. Mon amie Angéline s’est d’ailleurs fait volé son sac dans une auberge de jeunesse pendant que nous étions en trekking à El Chalten (petit village de 1300 habitants). Tout comme en Argentine, la Patagonie reste une des régions les plus sures au monde, même les policiers nous ont dit : « il ne se passe absolument rien ici ». Pour l’anecdote, le policier était plus stressé que nous au moment de prendre la déposition tellement il n’avait pas l’habitude ! Le plus dangereux reste sans doute la nature car le Chili est régulièrement sujet à des tremblements de terre de grande ampleur, ce qui peut également entraîner des raz-de-marée. De plus, on trouve dans ce pays des volcans extrêmement actifs comme le volcan Villarica à Pucon. Enfin, le Chili est régulièrement affecté par des incendies d’envergure immense comme j’ai pu le constater par moi-même à Valparaiso le 2 janvier et par la suite quand des incendies ont touché le pays durant plusieurs jours.

Côté Environnement, il faut imaginer un pays à peine plus grand que la France en superficie mais qui fait 4000km de long et presque rien de large soit 4000km de côtes et des milliers de km de cordillère des Andes. Un pays qui va du désert le plus aride de la planète en passant par les terres fertiles du centre du Chili et qui se termine par la Patagonie et ses forêts, lacs, glaciers, fjords, montagnes… une diversité absolument inimaginable. Au nord, près du désert d’Atacama ou de la région de la vallée de l’Elqui, c’est aussi le meilleur endroit au monde pour observer les étoiles, le ciel étant d’une pureté incroyable. Au sud, au cœur de la Patagonie, on trouve le champ de glace de Patagonie Sud qui est la troisième réserve d’eau potable de la planète après l’Antarctique et le Groenland. Les standards de protection de l’environnement semblent relativement proches de ceux de la France : j’ai vu mes premiers passages pour la faune sous la panaméricaine ici, ils font également des études d’impact avant de construire quoi que ce soit, les énergies solaire et éolienne semblent bien développées, tout est globalement très propre et on rencontre peu de déchets…mais comme partout, tout n’est pas parfait, je vous passe les détails mais le pays vit énormément de l’industrie minière.

Je fais un aparté environnement sur le Parc Pumalin, qui se situe au Nord de la carretera austral et qui est un des joyaux du Chili, parce que cette histoire est intéressante. Douglas Tompkins, fondateur des marques The North Face et Esprit, milliardaire américain, a racheté il y a un peu moins de 30 ans, 17000 hectares de bosquets vierges afin de les préserver. Les locaux ont d’abord eu la trouille, imaginez-vous un américain qui vient acheter des parcelles gigantesques de terre d’un autre pays… Oui, parce qu’ensuite, ils ont acheté dans les années 90 à travers une fondation près de 283000 hectares supplémentaires ! Mais aucune raison d’avoir peur, en 2005 l’ensemble de ces terres a été déclaré « sanctuaire naturel » et il faut reconnaître que c’est un exemple en termes de conservation d’espaces naturels et touristiques, une merveille absolue. Douglas Tompkins a annoncé qu’à sa mort, l’ensemble de ses terres seront léguées au gouvernement chilien, et certains craignent même que le gouvernement ne fasse pas aussi bien que lui par la suite (en réalité c’est une fondation qui gère le parc désormais)! Je ne connaissais pas jusque-là de projet de protection d’initiatives privées de si grande ampleur et j’ai découvert par la suite que le couple Tompkins ne s’est pas arrêté là et a fait de même côté argentin. Au moins, il y a des milliardaires qui ne jette pas tout leur argent par les fenêtres !

Côté Histoire, on sent que les restes des différentes guerres sont bien présents, les relations avec les pays voisins (Pérou, Bolivie et Argentine) étant assez difficiles. Il y a toujours une partie de la frontière entre le Chili et l’Argentine qui n’est pas dessinée (sur la majorité des cartes on trouve un rectangle qui dit « Accord de 1998 », sauf sur certaines cartes argentines où il y a une frontière lol), c’est à cet endroit qu’il y a le champ de glace Patagonie Sud et on comprend aisément pourquoi les deux pays souhaiteraient détenir ces terres étant donné que c’est une des réserves d’eau potable les plus importantes de la planète et qu’un jour cela deviendra surement bien plus important que les réserves de pétrole. Autre exemple, la partie du Lago del desierto -que j’ai eu le plaisir de traverser- est l’un des derniers conflits en date de frontières et a été attribué à l’argentine en 1994 seulement, récent quoi.

J’avoue que plus j’avance dans mon voyage, plus cette rivalité entre les pays me surprend. Il faut dire que pour moi, j’allais visiter « l’Amérique latine » comme un ensemble, je les imaginais proche les uns des autres alors qu’en réalité, quand on passe d’un pays à l’autre, on constate immédiatement les différences de cultures, les différences d’opinion. On apprend vite qu’il y a des sujets à ne pas aborder avec les uns ou les autres : genre parler de la mer à un bolivien, dire à un argentin que pour aller à Ushuaia il est obligé de passer par le Chili ou inversement à un chilien que pour aller à Punta Arenas il est obligé de passer par l’Argentine… Puis comme j’ai voyagé un bon moment avec Romina, ma copine espagnole, on nous a demandé plusieurs fois « et entre vous en Europe, il n’y a pas de haine comme ça ? » et ben non, selon moi non, j’ai jamais parlé de problèmes de frontières avec un allemand par exemple. Parce qu’ici, quand quelqu’un dit « je suis chilien » en Argentine ou inversement, certaines personnes grincent des dents (je ne veux pas généraliser car évidemment il y en a un paquet qui sont très ouverts d’esprit et qui n’ont rien les uns contre les autres).

Côté Chiliens, c’est globalement merveilleux. C’est sans doute ce qui aura rendu mon passage au Chili si inoubliable. Les chiliens sont adorables, attentionnés, toujours prêts à rendre service, ils auront toujours voulu nous aider et faire en sorte que notre passage ici soit parfait. 47 personnes m’ont pris en stop au Chili et m’auront permis de faire environ 3844 km. 4 personnes m’ont ouvert les portes de leur maison à La Serena, à Valparaiso et à Punta Arenas, deux fois. En plus de partager un trajet ou une maison, ils ont fait office de guide touristique ou de professeur d’espagnol et ils m’ont même parfois offert le repas pour le simple plaisir de me faire découvrir la cuisine chilienne. Une générosité et un accueil que je n’oublierais jamais ! Il faut aussi reconnaître que le chili est très européanisé et que par exemple on trouve des chiliennes blondes aux yeux bleus (cela reste une minorité bien sûr) ce qui nous permet de passer un peu plus inaperçues et de nous mêler à la population plus facilement qu’au Pérou ou en Bolivie ou nous sommes majoritairement vues comme des gringas (touristes occidentaux). Je repars de ce pays avec pas mal de potes locaux, ce qui est une première dans mon voyage et qui change naturellement la donne. Il y a évidemment quelques côtés négatifs (il y a des cons partout) : il m’est arrivé de rencontrer quelques chiliens très racistes envers les boliviens/péruviens ou les indigènes en général, réflexions qui ont été très difficiles à encaisser pour moi qui arrivait de Bolivie et qui avait rencontré des gens si gentils et si pauvres à la fois. Egalement, on trouve par endroit des gens extrêmement machistes, j’ai entendu un paquet de fois des réflexions type « parce que tu es une femme ».

Côté Espagnol, quand nous (Angeline et moi) avons débarqué au Chili après la Bolivie, nous n’avons absolument rien compris. On nous avait prévenue : les chiliens parlent vite, coupent les mots et utilisent beaucoup d’argot (on appelle ça « chilenismo »), mais on a quand même été surprises. Par exemple, les plus courants sont « Catchai » qui veut dire « t’as compris ?», « Weon » et « Wea » qui désignent respectivement une personne ou une chose, le célèbre « po » qu’ils utilisent pour accentuer une réponse « si po », « no po », « ya po », « harto » à la place de mucho, « carrete » à la place de fiesta, « super bakan » pour dire que c’est très cool… bref un vocabulaire à part entière. Et finalement, avec le temps, on s’est habituée à tout ça et j’aurais fait mes plus grands progrès en Espagnol dans ce pays. Je suis arrivée au Nord du Chili en difficulté car je parlais beaucoup trop anglais en Equateur/Pérou/Bolivie et je ressors du Chili avec un niveau d’espagnol comparable à mon niveau d’anglais. Il y a une raison évidente à cela : nous avons passé quasiment tout notre temps avec des chiliens et non pas avec des touristes grâce au stop et au couchsurfing ce qui a permis une immersion intense. Et au final, j’adore la manière de parler des chiliens, ça me fait rire !

Côté Nourriture, mon arrivée au Chili m’a redonné le sourire pour deux raisons : le pain et le vin (il ne manque que le fromage et j’aurais été totalement comblée). Les chiliens mangent énormément de pain, plus que les français d’ailleurs, et il est bon. Le vin chilien est délicieux et vraiment pas cher, on trouve des bonnes bouteilles à moins de 3 euros, on en a bien profité. Sinon globalement les chiliens mangent énormément de viande : l’équivalent du barbecue d’appelle « parrillada » et dans le sud on trouve également « l’agneau de Patagonie » (une sorte de méchoui), tout est vraiment délicieux. La déception c’est les produits de la mer, hormis à Valparaiso où j’ai mangé plusieurs fois des fruits de mer près du port et dans le sud où j’ai adoré la centolla (crabe de patagonie), le poisson reste rare ce qui est un comble pour un pays qui dispose de 4000km de côtes. Pour Noël par exemple, nous rêvions de saumon fumé et tout ce que l’on a trouvé c’est du surgelé dans un immense supermarché (il n’y a même pas de poissonnerie dans les supermarchés), rappelons que le Chili est le second producteur au monde de saumon... Côté fruits et légumes, c’est un régal au centre du pays (les avocats crémeux…wouah !) et c’est une catastrophe en Patagonie où rien ne pousse et où tout arrive par camion après des milliers de kilomètres. Il faut dire que sur la carretera austral, dans les villages, environ un camion par semaine arrive avec des légumes donc c’est comme si c’était l’évènement de la semaine (quand il n’y a pas d’éboulement sur la route et que le camion arrive vraiment). Enfin, les quelques spécialités que l’on peut citer sont les completos (sorte de hot dog avec une tonne d’avocat, clairement ils en raffolent mais ça n’a rien d’exceptionnel), les empanadas, les sopaipillas…

Côté Valise, beaucoup de changement pour deux raisons : les prix sont élevés en Argentine et au Chili et je me dirigeais vers la Patagonie où le climat est difficile (malgré le fait que ce soit l’été). J’ai donc investi dans un équipement complet me permettant plus d’autonomie : une nouvelle tente de compétition, un réchaud pour cuisiner…et des nouvelles chaussures pour finir l’année, parce que clairement au bout de 6 mois les autres avaient rendues l’âme ! Mes bâtons de marche sont toujours aussi précieux ainsi que les boules quies :)

Les moments forts :
- La semaine à Valparaiso ! J’avais prévue de passer le nouvel an à Buenos Aires, je me suis retrouvée à Valparaiso, ville réputée pour être un des meilleurs nouvel an d’Amérique du Sud. Comme les prix flambent pour l’occasion et comme nous souhaitions passer le nouvel an avec des chiliens, nous avons cherché un couchsurfing et c’est comme ça que nous avons atterries une semaine au Headquarter (ou « casa roja »), une coloc de chiliens super sympa qui avaient invité des tonnes de gens pour passer le nouvel an. Beaucoup de soirées, de partages, de découvertes. L’ambiance et l’atmosphère de Valparaiso sont uniques et c’était vraiment la meilleure manière de découvrir cette ville !
- La descente en luge du Villarica. C’est un gros truc à touristes mais faut reconnaître que j’ai vraiment rigolé. En gros, on fait l’ascension du volcan Villarica avec une agence, des crampons et piolets, comme c’est assez facile il y a énormément de monde. Et une fois arrivée en haut, on redescend en luge ce qui est génial car cela dure presque 1h et que c’est assez pentu donc ça descend à fond la caisse ! Une heure de rigolade ininterrompue.
- La Patagonie en général, je ne peux pas choisir: voir l’article sur le sujet !

Les trucs qui m’ont fait rire :
- Un mec qui nous prend en stop qui veut nous expliquer que les chiliens sont des gens passionnés et qui nous dit : « un chilien peut allumer un feu avec des allumettes mouillées »
- La sonnette de Chacabuco : on débarque dans la ville fantôme de Chacabuco (ancienne ville d’industrie minière abandonnée) pour visiter… personne ! Mais une sonnette d’un autre monde : un morceau de métal suspendu avec un marteau posé à côté sur une pancarte « timbre » (= sonnette). On a tenté et ça a marché, un mec est arrivé deux minutes après !
- Sur le trajet vers la Serena, en charmante compagnie de la famille de Marie et Marion, Elliot, leur très jeune fils, a fait un beau caca dans la voiture, ce qui a rendu la suite du trajet assez inconfortable en termes d’odorat mais on a bien rigolé ! - The onions truck : surement un de nos stops les plus mémorables ! Le jour de Nöel, personne sur la Panaméricaine, on commence à se demander si on arrivera bien à Santiago comme prévu pour fêter Noël… et là s’arrête un camion un peu pourri, nous voilà parties vers Santiago transportant des oignons à 2km/h en compagnie de Remi et Carlos, musique à fond tout le trajet, on a dansé, chanté, rigolé ! Le tout sur de la musique qu’on attendait pas venant de deux bons gros camionneurs : Dangerous de Roxette par exemple (qu’on a dû écouter 10 fois et qu’on connait par cœur maintenant) 
- Mes milliers de délires avec Angéline (que j’avais rencontré en Bolivie et avec qui j’ai partagé mon voyage jusqu’à Pucon, début Janvier) : les petits poulets qui courent, la ceresa sobre el queque, le château au Mitico hostel, le vol de menthe, l’âne mort, « on a le coco bien rempli », le queso frances, Super traveller, des kms de bisous mon petit pigeon voyageur,…
- Nos bons délires à la coloc à Valparaiso: la danse de la cueca, « el secreto de la felicitad », notre improvisation musicale, Bof en tu corazon…
- Nos grands moments de fous rires pendant le volontariat à Torres del Paine : le « Por favor » de Raquel, mes inventions en Espagnol (vamos a patientar ahora…), nos tentatives ratées pour allumer le poêle à bois sans la maestra del fuego Sarah…
- Le couchsurfing de Punta arenas: nous cherchions désespérément un couchsurfing pour le soir même avec Romina, ma copine espagnole, quand tout à coup, Rodrigo me répond « aucun problème, mon adresse c’est xxx, voici une photo de la maison, si je ne suis pas là je vous laisse la porte de derrière ouverte, faites comme chez vous ! ». On n’en ait pas revenue, et pourtant c’était vrai ! On a dormi comme des princesses chez Rodrigo et on le remercie !

Les belles rencontres :
- Tous les gens qui nous ont pris en stop : Cesar, Salvador, Camilla et Gustavo entre San Pedro et Antofagasta, Victor et Angelo entre Antofagasta et La Serena, Manuel, Remi et Carlos entre La Serena et Santiago, Luis entre Santiago et Temuco, Emmeline et Olivier à Porvenir, Claudio à Punta arenas, Marco et Paola entre Puerto Rio tranquillo et Cerro castillo, Jaime le guide touristique entre Cerro castillo et Coyhaique, David et Yatan entre Coyhaique et Puerto Cisnes… et tous les autres dont je ne connais pas toujours les noms !
- La famille de Marine et Marion que nous avons rencontré en excursion à Punta de Choros, qui nous ont ramené à La Serena ensuite et qui nous ont accueilli chez elles pendant 3 jours à La Serena… un immense merci !
- Toute la bande de pote de « El Headquarter », cette coloc incroyable où nous sommes restées 6 jours pour fêter la nouvelle année : Javier, Giorgio, Diego, Jamal, Italo, Bianca, Paula, Irina… je reviendrais !
- Tous les gens rencontrés pendant notre semaine à Pucon : les volontaires de l’hôtel Etnico (José, Thomas, Moya etc.), Ben, Sam, Diego el pacillo (la première personne que je rencontre dans ma vie qui est clown de profession), Ignacio notre guide du volcan Villarica…et toutoune le chien de l'auberge ❤
- Carla et Ignacio qui m’ont accueillie comme une princesse dans leur jolie maison à Punta Arenas
- Tous les gens de Ama : Xavier, Raquel, Sarah, Michelle, Vivian, Cristian, Pablo, Jaime, Sophia, Manu… un volontariat inoubliable !
- Sur la carretera austral: Manuel, Gonzalo, Sebastian les 3 chilenos que j’aurais revu à toutes mes étapes entre Candelario Mansilla et Coyhaique, Sebastian l’allemand, Valériane et Christophe les français…et bien évidemment ma Romina adorée (que j’ai rencontré à Ushuaia mais que j’ai retrouvé sur la carretera austral avec grand plaisir)
- Une belle soirée passée en compagnie de Maria et Jérémie, des copains de Limoges qui sont eux aussi en voyage pour un an, ça m’a fait super plaisir !
- Les copains d’Equateur que j’ai revu : Liz et Gian, Sarah et Stephan, Jess !

Les chiffres clés :
- Nombre de douches froides : très peu, heureusement étant donné les conditions climatiques de la Patagonie !
- Nombre de nuits : 10 en couchsurfing, 1 en bus et 24 en tente, le reste en auberges, hospedajes...
- Nombre de personne qui m’ont prise en stop : 47 (parfois pour 5km, parfois pour 700…)
- Km parcourus : 674 km à pieds (soit 9,5km/jour en moyenne), 3851 km en bus, 3844 km en stop
- Plus longue durée de trajet : quasiment 29 heures de bus entre Osorno et Punta Arenas, 2075 km !
- Nombre de passage de frontières entre l’Argentine et le Chili : 7 (14 tampons sur le passeport, merci pour l’utilisation de page inutilement !)
- Plus haute altitude atteinte à pied : Le volcan Villarica, 2847m (tranquillou mais actif le volcan !)
- Nombre de photos prises : 952 (ça c’est à cause des merveilles de la Patagonie !)

En bref :
Le Chili, y a pas photo, ça a été le coup de cœur…pour tout : les gens, leur manière de parler, le vin, la buena onda, les paysages époustouflants, la ville de Valparaiso, l’ambiance unique de la carretera austral… J’en suis partie depuis seulement quelques jours et tout me manque déjà ! La bonne nouvelle, c’est que je sais déjà que je vais y retourner car Anais, une amie de longue date, vient me rendre visite pendant un mois et elle va atterrir à Santiago. Ce sera l’occasion de revoir les copains, retourner à Valparaiso et découvrir l’extrême Nord du pays que je ne connais pas (Iquique, Arica, Parc national de Lauca).